Historique

Le SERAS est issu des Services Techniques Centraux qui ont vu le jour dans les années 1960 pour faire face à une demande très forte en instrumentation des équipes de recherche grenobloises.

Ils étaient constitués de professionnels de la mécanique très spécialisés : tourneurs, fraiseurs, monteurs, serruriers, projeteurs, dessinateurs d'études et de détails, etc.

Les réalisations, de petite ou moyenne taille, étaient alors introuvables dans le secteur marchand (détails et ensembles). Au cours des années 1970, la demande des chercheurs a fortement évolué en technicité.

L'arrivée d'un ingénieur, indispensable au service, a permis de le réorienter vers la polyvalence et de l'ouvrir à de nouvelles technologies, telle que la cryogénie.

La sous-traitance des réalisations concernant les métiers très spécialisés évoqués ci-dessus est alors devenue nécessaire économiquement.

L'arrivée de gros projets, tel que l'aimant hybride du Laboratoire des Champs Magnétiques Intenses dans les années 1980, a permis d'associer les compétences des Services Techniques Centraux à celles des grands bureaux d'études et ateliers industriels pour constituer des équipes projets qui ont obtenu des résultats spectaculaires.

Au cours des années 1990, la conjoncture économique et les nombreux départs à la retraite ont dangereusement menacé les Services Techniques Centraux. Trois audits successifs, appuyés sur un noyau de compétences reconnues et une motivation forte des personnels en place, ainsi que la demande importante liée à la construction des lignes de lumière des CRG du Synchrotron, ont conclu à une relance du service.

Le dernier audit a, par ailleurs, reprécisé l'effectif et les missions du service : embauche de 5 personnes avec des profils permettant de répondre au mieux à la demande : ingénieur calculs, opérateurs sur machines-outils modernes, mécaniciens monteurs, etc.

Les Services Techniques Centraux sont devenus le Service Etudes et Réalisation d'Appareillages Scientifiques - S.E.R.A.S, avec des interventions qui se situent en amont et/ou en aval de la sous-traitance et qui peuvent être très complémentaires, cette sous-traitance étant par ailleurs de plus en plus maîtrisée par le service.

 

L'atelier des STC dans les années 1970, à droite une vue partielle de l'atelier aujourd'hui, une grande partie de celui-ci a été consacré à la construction du bureau d'études et d'une "salle grise" où sont effectués les montages des pièces et les opérations de mesure (les appareils de métrologie du SERAS doivent impérativement fonctionner dans une atmosphère contrôlée pour garantir la précision attendue).